Les Dentelles de Montmirail, situées dans le département français de Vaucluse, sont une chaîne de montagne qui marque la limite occidentale des monts de Vaucluse. Elles sont situées au nord de Carpentras, au sud de Vaison-la-Romaine et à l'ouest du mont Ventoux. Leur point culminant est la crête de Saint-Amand à 722 mètres d'altitude.
Le massif, qui fait environ huit kilomètres de long, est réputé mondialement pour ses parois d'escalade. Situé au cœur de l'appellation côtes-du-rhône, il s'est bâti une réputation pour la qualité de ses vins, ce qui a permis le développement de l'œnotourisme. Il est aussi réputé pour la production de son huile d'olive, protégée par une AOC, et pour la qualité de ses truffes.
Son histoire s'étale sur plusieurs millénaires. Le site servit d'abord, par ses oppida, à contrôler les routes unissant le nord et le sud entre vallée du Rhône et Ventoux. Outre Vaison-la-Romaine, des découvertes archéologiques majeures y ont été faites (rare épée celte, inscription celto-grecque, statuaires gallo-romaines), Il abrita aussi deux lieux de culte paléochrétiens datés du VIIe siècle, une abbaye de moniales aux sources du Trignon et la chapelle Saint-Hilaire. De plus, la présence pontificale à Avignon, au XIVe siècle, permit de développer les muscadières qui fournissaient les celliers des papes en vin muscat.
Son patrimoine est particulièrement riche. Neuf monuments historiques permettent de découvrir son architecture civile ou religieuse ; outre les Choralies, des festivals attirent les amateurs de livres (Sablet), d'opéra (Gigondas), de théâtre (Beaumes-de-Venise), tandis que chaque semaine un marché provençal se déroule dans la majorité des communes des Dentelles, dont les plus renommés sont ceux de Vaison et de Malaucène.
Les villages que j'ai traversé:
Beaumes-de-Venise:
Beaumes-de-Venise est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ce fief devint la deuxième baronnie du Comtat Venaissin après Sérignan-du-Comtat : seigneurie des Agoult au XIIIe siècle, des Bedos, des Astorg de Peyre et, enfin, des Fortia jusqu'à la Révolution. Il fut érigé en duché à la fin du XVIIIe siècle par le pape Pie VI.
Lafare:
Lafare est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Commune située à 4 km deBeaumes-de-Venise et 38 km d'Avignon.
Cours d'eau sur la commune ou à son aval:
- Lafare est arrosée par une rivière qui a la particularité d'être salée : la Salette, ainsi que par un de ses affluents, la Combe ;
- ruisseaux de salette, la combe ;
- ravin du vallat de l'aiguille ;
- vallat de fenouillet.
Lafare dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 220 équivalent-habitants.
La Roque-Alric:
La Roque-Alric est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La commune, située au sein des Dentelles de Montmirail, connaît des différences de relief importantes, allant de 150 mètres à 517 mètres. Les serres les plus hautes se nomment le Devès et Carabelle.
Au sein des Dentelles de Montmirail, le petit massif de La Roque-Alric est formé de roches calcaires du Jurassique (Tithonien) et du Crétacé (Berriasien). Vers Roubiol apparaissent des résurgences de terres triasiques liées au diapir de Suzette.
Le territoire communal est traversé par le ruisseau de la Combe, qui se nomme en amont la riaille de Suzette, et en aval la Salette. Les deux ponts sur la Combe ont résisté à la grande crue de 1992 qui toucha Beaumes et Vaison-la-Romaine.
Caractéristique de ma randonnée:
Parcours: 17,610 km
Durée: 7 h 11' 47"
Dénivelé positif: 694 m
Dénivelé négatif: 686 m
Recommandations:
En période de chasse, suivez bien le balisage pédestre sinon vous risquerez de rencontrer les chasseurs.
Quelques pierriers aux pieds des dentelles demandent à avoir des pieds de chamoix.
Bien prévoir de l'eau.
Voici l'histoire de ma randonnée:
Tout commence dans ce charmant village de Beaumes-de-Venise et ses 2 389 habitants (2019) qui semble assez touristique.
J'y repère un bar, près du parking où je me gare et je me dis qu'à mon retour, une petite bière ne se serait pas de refus.
La première photo est celle de la chapelle St Anne, qui, entre deux routes, attire mon attention.
Elle fut construite en 1 629 suite à la peste. Elle est reconstruite en 1 634 suite à son effondrement puis une nouvelle fois au début du XVIIIe siècle.
Plus loin, à l'intersection "Les Moulins" qui est à 93 m d'altitude, je prends à gauche, direction le Col du Cayron et qui dit Col dit montée.
En montant, j'aperçois un petit abri en pierre assez joli et juste après les ruines d'un château.
Après avoir quitté les habitations, j'emprunte un sentier dans la forêt en espérant ne pas me retrouver nez à nez avec un chasseur et pour cela, je suis le sentier balisé et non celui fourni par Visorando.
En haut de cette colline, je vais chercher ma 500 ème géocache que je vais trouver assez facilement puis vingt mètres plus loin, une vue dégagée sur les dentelles de Montmirail s'offre à moi. Un coureur que j'ai croisé récemment, s'arrête et profite comme moi de cette belle vue.
Les dentelles me semblent si loin et je me dis qu'il faut aller jusqu'à elles puis revenir. Courage.
Plus bas, ce sont de grands champs de vignes du domaine de Durban qui sont à deux pas de la chapelle Castrale et du vieux château du Seigneur de Durban.
J'avance entre les vignes jusqu'à ce que...
Mais c'est le Mont Ventoux que je vois au loin !
Le fameux géant de Provence.
Quelques instants après, les dentelles de Montmirail réapparaissent droit devant et une petite photo de celles-ci s'impose avec en arrière-plan le mont Ventoux.
Juste avant de monter aux dentelles, sur un parking, un panneau d'information parle de vautours percnoptère dans les dentelles.
Le vautour percnoptère est essentiellement nécrophage (se nourrit d'animaux morts) et coprophage (se nourrit d'excréments). Il trouve sa nourriture dans les milieux ouverts comme les guarrigues, les zones de pâturage extensif... Mais cette ressource alimentaire se fait rare aujourd'hui.
Migrateur, il fréquente le sud de la France entre mars et septembre où il vient nicher dans les parois abruptes des massifs calcaires de Provence.
En montant, j'entends des voix plus et pour moi, ce sont des randonneurs jusqu'au moment où je vois des escaladeurs sur toutes les dentelles.
Proche des dentelles, il y a une intersection. Soit je prends à droite, soit en face. Le tracé sur Visorando me dit d'aller en face donc je monte jusqu'à ce que je me dise que les indications sur l'application sont mauvaises.
Des randonneurs semblent faire la même randonnée que moi et ils sont également perdus alors je décide de rebrousser chemin et de prendre l'autre sentier plus bas.
Me voilà enfin aux pieds des dentelles et il est temps de les longer tout en passant juste en dessous des escaladeurs.
Ici, c'est raide, il faut être prudent, agile et avoir des pieds de chamois. Il faut même être hyper attentif au sentier, car on peut s'y perdre très vite. En contrebas, j'aperçois un village que je traverserai plus tard et c'est celui de Lafare.
Je continue tout en galérant à suivre le tracé de Visorando et je prends finalement la décision d'aller tout droit, au lieu de descendre dans un pierrier comme indiqué sur l'application de randonnées.
Ce petit ravin face à moi me plaît bien et au loin le mont Ventoux est toujours en vue.
Quelques minutes plus tard, j'arrive au village de Lafare, mais je ne prendrai pas le temps de m'y arrêter, car je ne veux pas arriver tard à la voiture.
Avant une dernière ascension, sur ma gauche, c'est une paroi rocheuse couleur ocre qui me surprend.
Une porte y est installée puis deux minies grottes.
Aller, on grimpe et cette vue sur Lafare et les dentelles est magnifique.
Ça monte encore et toujours jusqu'au sublime village de la Roque-Alric qui est sur son piton rocheux avec sa cinquantaine d'habitants.
Un groupe de randonneurs descend alors que moi, je monte.
Mes jambes sont cuites et j'attends avec impatience le sommet.
Les dentelles s'éloignent, la descente est là et j'essaie d'activer le pas.
Je passe au travers des champs de vignes, puis près d'une habitation avant d'arriver enfin en bas, à l'Est de Beaumes-de-Venise.
Mais que vois-je ?
Un animal et plus précisément, un faisan.
Je m'approche doucement pour le photographier de plus près, mais un gros chien approche et fait fuir cet animal splendide.
Plus loin, une paroi rocheuse attire rapidement mon attention alors je m'y arrête par curiosité.
Une centaine de mètres plus bas, le ruisseau "La Salette" coule encore, mais pas de poissons en vue.
Les derniers mètres sont là et je vais vite les faire, car une bonne bière m'attend au bar du village.
Après 7 h 11 de marche, j'arrive enfin au point d'arriver, je stoppe Relive et Visorando puis ggoooooo le bistrot.
FIN
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Commentaires
Cela me rappelle de bons souvenirs de grimpe mais c'était avant...