Le camp des Fourches est un casernement de montagne situé à 2 291 m d’altitude, dans le massif du Mercantour, sur la route de la Bonette (M2205), à 8 km environ du col de la Bonette, sur la commune de Saint-Dalmas-le-Selvage en venant de Saint-Étienne-de-Tinée.

Cette position centrale dans la haute vallée de la Tinée place le camp à 10 min du vallon du Salso Moreno, à 40 min du mont des Fourches, à 2 h de la cime de Pelousette et à 4 h de marche du village de Ferrere en Italie.

Plus d'informations en cliquant sur la photo ci-dessus.

Mes photos:

Caractéristique de ma randonnée:

Date: 15 août 2023

Parcours: 8 km

Durée totale: 4 h 29' 32"

Dénivelé positif: 488 m

Recommandations:

Prudence dans la première descente. C'est un peu caillouteux.

Voici le lien Visorando de la randonnée:

https://www.visorando.com/randonnee-les-lacs-d-agnel-et-le-salso-moreno/

Voici l'histoire de ma randonnée:

En vacances dans l'un des hameaux de Saint-Etienne de Tinée pour aider le comité des fêtes au festin, je décide de prendre une journée de repos pour revenir sur les lieux qui m'ont marqué lors d'une randonnée dans le vallon.

J'étais à l'époque, venu conquérir la tête de l'Enchastraye (2 954 m d'altitude) et qui est à l'heure où j'écris cet article, le plus haut sommet que j'ai gravi.

Nous sommes aujourd'hui un groupe de neuf personnes, il est 8 h 09 et le départ pour les lacs d'Agnel se fait au parking du Camp des Fourches.

Dix minutes après, nous arrivons au Col des Fourches (2 261 m) et nous observons cette vue imprenable sur cet immense cirque rocheux, le vallon Salso Moreno.

J'y aperçois à peine la tête de l'Enchastraye.

Quatre bunkers se trouvent au col.

Je prends en photo l'un d'eux et les autres seront pour le retour.

Il est maintenant temps de descendre une belle pente jusqu'à arriver sur un petit cours d'eau qui mène à cette minie gorge.

Juste après, une amie nous annonce que l'on vois le Mont Mounier, un sommet que j'envisage de gravir depuis bien longtemps, mais il faut être patient. Cela viendra.

Le soleil est toujours bas, le groupe avance bien et nous allons bientôt arriver à ...

... Un refuge.

Juste au-dessus, un massif rocheux de forme carrée est bien visible. Nous apprenons que c'est le Bonnet Carré.

À quelques mètres de là, nous prenons à gauche au croisement, les marmottes font leurs apparitions, mais je mettrais la photo de l'une d'elles, plus tard, car je vais en approcher une à près de trois mètres.

Après la faune, passons à la flore. Voici un chardon à pédoncules nus ou Chardon de montagne.

Je vous laisse cliquer sur l'image pour avoir plus d'informations.

La fleur suivante que l'on verra beaucoup est la Colchique d'automne, connue aussi sous le nom de Safran des Prés.

Cliquez sur l'image pour plus d'informations.

La montée continue et je me retourne pour contempler le paysage.

Le sentier passe à proximité de l'une des nombreuses dolines.

Une doline est une forme caractéristique d'érosion des calcaires en contexte karstique. La dissolution des calcaires de surface conduit à la formation de dépressions circulaires mesurant de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres de diamètre.

Plus d'informations en cliquant sur l'image.

Bien plus haut, je m'arrête pour identifier les sommets environnants.

La montée continue toujours, après quelques lacets et quelques photos, je rejoins le peloton de tête qui c'est arrêter pour attendre tout le monde.

Une fois tous réunis et un peu reposés, nous repartons.

C'est là que le bruit d'un cours d'eau attire mon attention.

Je vais voir de plus près, bien que ce soit qu'à dix mètres de là où nous avions pris la pause et je vais prendre en photo le sommet des trois Évêques.

Et juste au-dessus, je tombe sur cette grenouille.

Me voilà surpris de là voir ici.

Dame Nature n'en a pas fini avec la faune aujourd'hui.

Ces vautours fauves nous offrent un magnifique bal aérien.

Plus d'informations en cliquant sur l'image.

Nous arrivons enfin sur la dernière doline de la journée et les lacs d'Agnel sont à côté.

Voici les lacs d'Agnel.

Je prends quelques secondes pour admirer la vue sur le vallon lorsque mes yeux se posent sur l'un des vautours qui est posé sur ce rocher juste à droite.

Le temps s'arrête dès lors que celui-ci déploie ces ailes d'une telle envergure. Je reste sans voix face à ce que je vois. Quelle chance d'approcher un si bel oiseau de près. Dommage que je n'ai pas eû le temps de le prendre en photo.

Le temps de me remettre de mes émotions et de dire au revoir au groupe, car sept d'entre eux vont prendre la pause aux lacs, ma tante et moi, nous continuons la rando.

Plus bas, j'aperçois un troupeau de moutons qui descend. J'espère ne pas rencontrer les patous.

Quelques mètres plus bas, je me tourne vers ma gauche. Ce "couloir" me fait penser un peu à celui de la mer de glace à Chamonix.

Une fois arrivés en bas, je jette un bref coup d'œil aux moutons qui ne sont pas descendus de beaucoup.

Le chemin du retour est tout droit et si vous regardez bien, une marmotte est juste devant.

Voici celle dont je vous avait parlé tout à l'heure. Je m'approche d'elle à petit pas jusqu'à ce que trois mètres nous séparent puis elle rentre dans son terrier. Encore une belle rencontre que m'offre la nature.

Je vais apprendre plus tard dans la journée qu'il ne faut ni les approcher, ni les photographier car ça les stress et elles pourraient abandonner leurs terriers.

L'ultime montée approche, alors une photo s'impose de celle qui nous ramènera au col des Fourches.

C'est ici que la boucle est bouclée et nous allons repasser sur nos pas. Le refuge n'est pas loin.

Ça y est, c'est l'heure de grimper.

Cette gorge que je qualifierais de "déchirure" attire mon attention, car mon imagination me fait voir un visage sur la partie de gauche. Menton, nez, œil, et même une oreille.

Une fois arrivé au col, je jette un dernier coup d'œil au vallon, mais également à la tête de l'Enchastraye qui, le 20 août 2023, ne sera plus le plus haut sommet que j'ai conquis. Le mont Chaberton (3 131 m) à Montgenèvre près de Briançon, prendra la tête du classement.