Le Mourre Nègre ( Faites le Mourre, pas la guerre)

Publié le 13 janvier 2025 à 22:06

Le Mourre Nègre est le point culminant du massif du Luberon et s'élève à 1 125 mètres d'altitude. Ce sommet est arrondi et coiffé d'une antenne hertzienne, ce qui permet de le voir d'assez loin. Il est situé dans le grand Luberon, à cheval sur les communes d'Auribeau, de Cabrières-d'Aigues et de Castellet-en-Luberon.

Mourre et nègre viennent tous deux du provençal, le premier signifie « museau » et est souvent utilisé pour désigner des sommets de forme arrondie. Nègre signifie « noir ».


Mes photos:

 

Caractéristique de ma randonnée:

Date: 12 janvier 2025

Commune: Auribeau (84)

Parcours: 10,350 km

Durée totale: 4 h 16

Dénivelé positif: 629 m

Point haut: 1 125 m

Point bas: 580 m

Retour au point de départ: Oui

Niveau de difficulté: Difficile

Informations:

Attention en hiver, car le sol est gelé par endroit. Pas mal de passages sous les arbres, donc en été, vous serez souvent à l'ombre. Prudence dans la descente, car c'est assez caillouteux.


Voici l'histoire de ma randonnée:

 

Ce dimanche 12 janvier 2025, c'était le jour de ma première randonnée de l'année, un moment que j'attendais avec impatience. Et quel bonheur de l'avoir partagé avec Anaïs et Thomas, deux compagnons de marche qui rendent chaque instant encore plus précieux.

Nous avons pris la direction du point culminant du Luberon, le majestueux Mourre Nègre, à 1125 mètres d'altitude, niché dans le Vaucluse. La montée était exigeante, mais chaque pas en valait la peine. Le froid hivernal mordait légèrement nos joues, mais l'air pur et les paysages époustouflants nous réchauffaient le cœur.

Arrivés au sommet, le spectacle était à couper le souffle. La vue panoramique sur les vallées environnantes, baignées par une lumière douce et dorée, nous a laissé sans voix. C'était un moment suspendu dans le temps, une communion avec la nature et avec nous-mêmes. Nous avons partagé des rires, des confidences, et cette satisfaction profonde d'avoir atteint ensemble ce sommet, à la fois physique et symbolique.

Ce dimanche n'était pas qu'une simple randonnée. C'était une célébration de l'amitié, de la persévérance et de la beauté du monde qui nous entoure. Une journée simple, mais inoubliable.

Merci, Anaïs et Thomas, pour cette aventure qui marque le début d'une année que j'espère riche en moments aussi précieux que celui-ci.


Après s’être aperçu que les ruelles de Castellet-en-Luberon étaient trop étroites pour passer en voiture, nous étions obligés de rebrousser chemin et de passer par la commune de Saignon pour atteindre le parking au départ de la randonnée.
9h11 : c’est donc à l’aire Peysson que notre aventure débute et bien sûr, ça monte direct, sans avoir le temps de se chauffer les muscles.


Neuf minutes plus tard, nous admirons cette belle vue sur le Luberon, nous identifions le grand Mont Ventoux, mais également les sommets des Alpes, dont mon deuxième sommet de plus de 3000 mètres, le Mont Pelat.

Le voir de ci loin et se dire que je l’ai déjà gravi… Quelle fierté !


Ne traînons pas, car le chemin est encore long et le soleil n’est toujours pas sorti.
La montée est douce… pour l’instant.


Vingt-cinq minutes passent.
Arrivés à un croisement, sur notre gauche, nous observons avec curiosité cette chose métallique et circulaire.

Bon, pour ma part, cela me fait penser direct à une minie soucoupe volante qui s’est crashé, mais nous savons tous que ce n’est pas ça. Qu’est-ce donc ?
Dur de trouver des infos sur cette chose.
Nous prenons donc le sentier juste à droite, jusqu’au prochain croisement.


Nous voilà à Marauvière (712 mètres d’altitude), le froid est toujours présent, le soleil toujours absent et une bonne montée nous attends.
Plus que 2,8 km avant de crier victoire.
Goooo !!!


Enfin, notre bonne vieille étoile vient un peu nous réchauffer lors de cette ascension.
Étant sur l’ubac du Mourre Nègre, il ne fallait pas s’attendre à voir le soleil à la première heure, mais là, ça fait plaisir de sentir sa chaleur.


Plus haut, après m’être retourné pour observer les sommets environnants, j’utilise mon application

« Peakfinder » pour les identifier, mais je ne vous cache pas que j’ai rapidement reconnu le Pic de Bure.

Ce pic se trouve au Nord-Est de Gap et il est toujours à l’heure actuelle, le plus bel endroit que j’ai visité en rando.


AH !!
J’ai pris cette photo pour vous montrer qu’il fait bien froid.
Ce buis peut vous le confirmer.
Par moments, le sol craquèle sous nos pieds tellement c’est gelé.
J’ai hâte d’arriver sur les crêtes afin de me réchauffer sous les rayons du soleil.


À parlant de soleil, c’est après quelques petites minutes que nous sortons de la forêt pour atteindre des températures plus agréables.

Ces quelques pins sont magnifiques.

J’adore cet endroit.


Voici un arbrisseau que je reconnais facilement maintenant.
L’ Églantier commun est un arbrisseau épineux ayant de longues branches arquées couvertes d’épines.

Cependant, ses branches florales en sont dépourvues.
Le fruit est connu pour son niveau élevé de vitamine C et est utilisé pour faire du sirop, du thé et de la marmelade.


Plus d’informations en cliquant sur la photo.


À deux pas de là, nous arrivons à La Basse de Cabrières (1024m d’altitude).
La vue côté sud, les sommets, le soleil, la chaleur… c’est splendide !
Sur l’une des photos, on y voit une belle flaque, malheureusement encore gelée.

Je voulais baptiser ma gourde filtrante Oko, mais je ne voulais pas briser la glace.

Ça sera pour une prochaine fois.
Il est temps de se diriger vers le sommet via les crêtes.

C’est parti !


Lorsque j’ai travaillé sur mes photos, je me suis aperçu que j’avais complètement raté celles des nids de chenilles processionnaires.

Je remercie donc Anaïs pour m’avoir donné ces photos afin d’en apprendre sur ces chenilles.
Les chenilles processionnaires ont la particularité de vivre en groupe et de se déplacer en file indienne.
Tout au long de leur développement, elles tissent des nids de soies dans l’arbre colonisé et en sortent la nuit pour en manger les feuilles.

À son dernier stade larvaire, la processionnaire du pin descend le long du tronc pour aller s’enfouir dans le sol et se transformer en chrysalide – la processionnaire du chêne, elle, restant dans son arbre pour ces dernières étapes.


Plus d’informations en cliquant sur l’une des photos.


À peine plus haut, c’est la partie Nord qui nous émerveille à nouveau.
Un petit selfie s’impose avec la team du jour.
Le Ventoux est magnifique, tout comme le reste du paysage.
Sur la première photo, l’antenne du Mourre Nègre pointe le bout de son nez, donc nous ne sommes plus très loin.
Patience !


Objectif du jour en approche !


Sommet encore plus proche !

L’adrénaline monte !


Mourre Nègre : Check.
Nous sommes enfin au sommet, à 1 125 mètres d’altitude.
Je ne vous ai pas remis des photos des sommets environnants que vous avez précédemment vu, mais je vous invite à aller voir la vidéo TikTok que j’ai tournée ici.
Les boutons pour tous mes réseaux sociaux sont en bas de page.
Nous faisons la pause repas au pied de l’antenne hertzienne, avec la vue côté sud, et sans oublier le génépi.


Après 50 minutes de pause, nous entamons la descente qui va être assez délicate et caillouteuse comme l’ont cités des randonneurs sur AllTrails et Visorando.
Au revoir le soleil.

Au revoir le sommet.


Jusqu’au Jas de Brémond, rien d’alarmant au niveau descente, mais c’est à partir d’ici qu’il faudra rester vigilant pour ne pas finir sur les fesses.
Plus que 2,6 km, sans compter la visite du fort.


Lors de la descente du Jas jusqu’au chemin,

Thomas a activé le mode guépard.
Il a dévalé la pente à une vitesse grand V.
Hallucinant !
C’est donc deux virages plus loin que nous voyons le fort d’Auribeau sortir de terre.
J’ai hâte d’aller voir cet édifice du XIe siècle.


Le fort est tout proche, la fin de la randonnée aussi.
Qu’allons-nous découvrir derrière ces murs de pierres ?
Suspense.


J’ai choisi de passer derrière le fort pour y accéder, et en montant, nous tombons sur cet édifice en pierres brutes.

Je n’ai pas trouvé d’informations sur ceci, mais c’est très joli.
Nous sommes rentrés dedans bien que ça soit tout petit.

C'est peut-être une maison de Hobbit (un Hobbit est une personne de petite taille dans le film Le seigneur des anneaux).


Après avoir visité ce petit dôme en cailloux, il était temps de découvrir la chapelle Saint-Pierre du XIIe siècle et le fort du XIe siècle.
C’est dans cette enceinte que je vais finir de tourner ma courte vidéo TikTok.
Sur la butte qui se dresse juste au-dessus, perdure un site castral particulièrement intéressant, car il n’a pas été altéré par des remaniements de l’extrême fin du Moyen Âge.

Restauré récemment, cet ensemble monumental, vraisemblablement édifié entre le dernier quart du XIIe s. et le début du XIIIe s., est une très bonne illustration d’un de ces petits châteaux de second rang, qui s’insère dans un réseau castral dense et hiérarchisé.

C'est sur ce site que le village d'Auribeau était implanté vers 1158, autour du point fortifié et d'un prieuré. Les fouilles archéologiques ont permis d'identifier des fortifications, l'enceinte, le donjon, des fours à pain, un cimetière, etc.

La vue du sommet de la butte est majestueuse.


Suite à cette belle visite du fort, nous reprenons le sentier pour une ultime descente vers le parking.
Bon ok, j’ai encore photographié des marquages sur les arbres, mais c’est la première fois que je vois un marquage vert. J’ai cherché des infos et voici ce que j’ai trouvé :
À l'instar des pistes de ski, quatre couleurs marque le niveau de difficulté des sentiers :
Vert : Très facile.
Bleu : Facile.
Rouge : Difficile.
Noir : Très difficile.


Cliquez sur l’une des photos pour plus d’informations sur les marquages.

 

Je tiens à prendre un instant pour remercier du fond du cœur Anaïs et Thomas pour leur précieuse compagnie lors de notre magnifique randonnée ce dimanche 12 janvier 2025, au cœur du Luberon.

Ce moment partagé restera gravé dans ma mémoire, et c'est en grande partie grâce à vous deux.

Gravir les sentiers jusqu'au Mourre Nègre, à 1125 mètres d'altitude, aurait pu être un défi solitaire, mais avec vous à mes côtés, cela s'est transformé en une véritable aventure remplie de rires, de complicité et de ces petites conversations qui rendent chaque pas plus léger.

Ensemble, nous avons affronté les températures basses de l'hiver, admiré des paysages à couper le souffle, et savouré ce sentiment unique d'accomplissement en atteignant le sommet.

Ce n'était pas juste une randonnée : c'était une parenthèse de sérénité et de partage qui m'a profondément touché.

Merci, Anaïs et Thomas, pour votre enthousiasme, votre bonne humeur, et surtout pour votre présence. Vous avez rendu cette journée inoubliable, et je suis infiniment reconnaissant d'avoir pu vivre ce moment avec vous.

À nos prochaines aventures ensemble, et à d’autres sommets à conquérir, toujours en si belle compagnie !

 

FIN


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