Le mont Pelat (À la conquête de mon 2ème sommet de plus de 3000 mètres d'altitude)

Publié le 15 juillet 2024 à 19:30

Le mont Pelat est un sommet de 3 051 m d'altitude situé dans la chaîne des Alpes du Sud entre la haute vallée du Verdon à l'ouest, la haute vallée du Var à l'est et la vallée du Bachelard au nord.

Situé dans le département des Alpes-de-Haute-Provence (France), il a donné son nom au massif du Pelat. Ce sommet est également situé dans la zone centrale du parc national du Mercantour.

Il est le 3 000 réputé comme le plus facile des Alpes du Sud.

 


Mes photos:

 

Caractéristique de ma randonnée:

Date: 14 juillet 2024

Commune: Allos (04)

Parcours: 15,920 km

Durée de déplacement: 5 h 25

Durée totale: 6 h 53

Dénivelé positif: 965 m

Point haut: 3051 m

Point bas: 21 10 m

Retour au point de départ: Oui

Niveau de difficulté: Difficile

Recommandations:

La montée se fait progressivement.

Attention de ne pas glisser dans les pierriers.

Certains disent qu'il ne faut pas être sujet au vertige, car en-haut c'est raide.

Profil altimétrique:


Voici l'histoire de ma randonnée:

 

Ce 14 juillet 2024, profitant enfin d'une météo favorable, je me suis lancé dans la conquête de mon deuxième sommet de plus de 3000 mètres d'altitude.

Après trois heures de route, j'ai découvert des paysages magiques qui valaient chaque kilomètre parcouru. C'est en solo que j'ai entrepris cette randonnée, avec pour seul compagnon le silence majestueux des montagnes.

Ce périple, aussi exigeant qu'enrichissant, m'a offert des moments de pure beauté et de profonde introspection.

Rejoignez-moi dans ce récit où je partage les moments forts et les émotions de cette aventure inoubliable.


Il est 8h00, je suis garé au parking du Laus et il y a déjà beaucoup de voitures.

Je pensais arriver parmi les premiers, mais là, je sais que je ne serais pas seul sur les sentiers du mont Pelat (sommet de droite sur la photo).


Je vois de suite que la nature est très verdoyante, ce qui va être très agréable pour les yeux.

Ça part de là, go vers le mont Pelat.


Quelques pas plus loin, dans une petite plaine, j’ouvre l’application Peakfinder afin d’identifier les sommets environnants, dont la cible du jour.


Pour ceux qui veulent juste aller au lac d’Allos, le plus grand lac naturel d’altitude d’Europe, il y aura sur votre chemin treize panneaux pédagogiques vous faisant découvrir l’histoire de l’eau.

C’est très enrichissant.


Je passe ensuite sur un cours d’eau, celui du ravin de Méouille avant de commencer à grimper jusqu’au sommet.


Sur le côté, des fleurs violettes m’interpellent donc une petite photo s’impose afin de découvrir l’identité de celle-ci.

Ce sont des Géranium des bois.
Sa hauteur atteint 30 à 70 cm. Les fleurs sont pourpre violacé, à cinq pétales, et mesurent de 2 à 3 cm de diamètre. Les feuilles sont très découpées, mais pas autant que celles du Géranium des prés, avec lequel on peut le confondre facilement. C'est une plante gynodioïque, ce qui est rare chez les angiospermes puisque moins d'1% des espèces sont concernées par ce système de reproduction.


Plus d’informations en cliquant sur la photo.


Il est temps de quitter le sentier qui mène au lac, pour prendre la direction du Pelat.

C’est ici et maintenant que les choses sérieuses commencent.


La montée se fera en quelques minutes, dans une très belle forêt, sur les hauteurs du ravin de Méouille.

Un groupe de randonneurs me talonnera de près jusqu’à la prairie.


Dès lors que j’arrive sur ce lieu, on se fait une fracture de la rétine tellement c’est super beau et que l’on se sent tout petit face à ces majestueuses montagnes.

C’est juste waouh.


Au bout de la prairie, je me retrouve face à un panneau que je verrais au retour, car j’ai décidé d’aller au lac d’Allos après avoir fait le mont Pelat. Priorité à mon 2ème 3000 mètres.


Voilà où je dois monter…

Le sentier passe au pied du premier sommet, il vire à gauche puis il va au pied du sommet qui est derrière.
C’est donc entre ces deux sommets que je vais rencontrer des gens de Sainte Maxime et donc l’un d’eux a fait le mont Chaberton en premier 3000 et là il vise le Pelat en 2ème (même parcours que moi).


Alors, j’ai vu énormément de photos de cette randonnée, mais l’un des nombreux endroits que je voulais voir, c’est précisément celui-ci.

C'est magnifique !

Qu'en pensez-vous?


En montant, le sentier passe entre de belles plantes. Ce sont des Cerfeuil sauvages.
Le cerfeuil sauvage est une plante cultivée dans les jardins pour les atouts ornementaux offerts par ses feuilles légères de couleur vert sombre et de forme triangulaire. Cette plante s’épanouit dans les endroits légèrement ombragés. Il est défendu de consommer sa racine en raison de sa forte toxicité.


Plus d’informations en cliquant sur la photo.


Treize minutes plus tard, alors que je continue de grimper, j’entends les cloches d’un troupeau qui retentissent au beau milieu de la prairie.

Ce son est apaisant.


Il reste encore un peu de chemin à parcourir avant de crier victoire.

Let’s go !


Oh mon Dieu, le sentier monte sec.

Va falloir pousser sur les jambes, mais se sera de courte durée.


Le bruit assourdissant de l’eau qui coule depuis le lac du trou de l’aigle est de plus en plus fort.

Arrivé sur place, je vois que le sentier passe au travers, donc il va falloir mouiller les pieds si je veux continuer l'aventure.


Plus loin, j’ai à nouveau l’occasion d’identifier une des nombreuses fleurs.
L’Anémone des Alpes est une espèce végétale originaire des chaînes de montagnes d'Europe centrale et du sud-est. Sa présence s'étend sur les régions alpines, prospérant dans les prairies de haute altitude et les terrains rocheux du continent.


Plus d’informations en cliquant sur la photo.


Voilà un autre moment que j’attendais avec impatience. C’est celui d’apercevoir enfin le fameux lac d’Allos.

Voilà chose faite.

Quelle fierté.


Bien que la vue sur le lac soit magnifique, je ne dois pas traîner et continuer à grimper sur le sentier qui zigzague.

J’ai rattrapé le groupe qui était loin devant moi, puis le sommet du Pelat réapparaît.

Eh oui, il y a encore du chemin à parcourir.


Ça monte encore et toujours, mais les différentes vues sur le lac, on ne s’en lasse pas.


Ah !
La flore, c’est bien, mais la faune aussi.
Voici l’animal que tout le monde adore, mais que l’on conseille de ne pas approcher pour éviter de les stresser.

Il est même interdit de les nourrir, car c’est mauvais pour elles.
Au milieu de ce tas de cailloux, on y voit un couple de marmottes.

On a trop envie de les attraper et de leur faire de gros câlins.


Sans trop tarder, je continue l’ascension dans ce grand pierrier.

Je vous avoue qu’il ne faut pas glisser.


Le sommet est de plus en plus proche et cette vue sur celui-ci est juste géniale, avec ce sentier au milieu du pierrier.

J’adore ce paysage lunaire que m’offre le Pelat.


Nouvel animal en vue.

Le chamois.
Celui-ci cavale dans le pierrier avec aisance, interpellant tout les randonneurs du coin. Cet animal connut, nous offre un spectacle de toute beauté surtout quand il descend à une vitesse inimaginable.
Le chamois (Rupicapra rupicapra) est une espèce de mammifères de la famille des Bovidés et de la sous-famille des Caprinés. Les six sous-espèces reconnues vivent dans les zones rocheuses, les forêts et pâturages de montagnes, depuis les Alpes jusqu'à l'Anatolie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie, en passant par les Vosges, le Jura, le Massif central, les Balkans et les Carpates.


Plus d’informations en cliquant sur la photo.


Quelques mètres après la neige, il me restera plus que deux virages à passer avant l’ultime montée qui demande l’usage des mains pour arriver au sommet. J’y suis presque…


Ça y est, le dernier virage est passé.

Maintenant, c’est tout droit jusqu’au sommet.

Le plus technique reste à venir.


À quelques pas d'atteindre le sommet du mont Pelat, je me retrouve face à un passage raide, technique et légèrement vertigineux.

La montagne semble tester ma détermination à chaque instant.

Mon cœur bat plus vite, non seulement à cause de l'effort physique, mais aussi de l'anticipation.

Vais-je réussir à franchir cet ultime obstacle et passer à nouveau le palier des 3000 mètres d'altitude ?

L'adrénaline monte, chaque pas compte.

La réponse est au bout de ce sentier escarpé, et le suspense est à son comble.


Le suspense prend fin.

Me voici enfin arrivé au sommet du mont Pelat, à plus de 3000 mètres d'altitude.

L'émotion est intense, palpable.

J'ai réussi à gravir mon deuxième sommet de cette envergure, et la satisfaction m'envahit.

Avec une vue à 360 degrés, je prends un plaisir immense à contempler les sommets environnants, depuis le cœur du parc du Mercantour.

Même le majestueux mont Viso se dévoile à l'horizon.

Ce moment de contemplation, empreint de beauté et de sérénité, restera gravé dans ma mémoire comme une véritable victoire personnelle.


Après avoir mis 3 heures pour monter et 20 minutes de pause casse-croûte au sommet, je prends le même chemin, mais en sens inverse.
C’est bien plus bas que je tombe nez à nez avec cette Benoite rampante qui se cachait sous la roche.
Il y en avait pleins dans la plaine, en bas, mais en rosette.

Cliquez sur la photo pour voir à quoi elles ressemblaient tant tôt.
Les feuilles de la base, de 6 à 15 cm de long, sont disposées en rosette.

Elles sont pennées, découpées en folioles arrondies fortement dentées.


Quelques minutes de marche passent…
J’arrive à nouveau dans la plaine où je vais cette fois-ci prendre la direction du lac d’Allos.

Je quitte donc le tracé de la rando pour aller à la découverte de ce magnifique lac.
C’est donc un cadeau bonus que je vous offre. C’est parti.


Fier et émerveillé, je découvre le lac d'Allos, le plus grand lac naturel d'altitude d'Europe.

Situé à 2228 mètres d'altitude, ce joyau s'étend sur 54 hectares et atteint une profondeur impressionnante de 48 mètres.

Sa beauté sauvage et son cadre majestueux me laissent sans voix.

Ce lac, niché au cœur du parc national du Mercantour, offre un spectacle à couper le souffle, rendant cette journée de randonnée encore plus mémorable.

Contempler ce miroir naturel est une récompense inestimable, célébrant la grandeur et la pureté des paysages alpins.


Fini la pause détente près du lac.

Il ne faut pas tarder et continuer à descendre pour rejoindre le parking.
J’y aperçois à nouveau le Pelat.

Et dire que j’étais là-haut à midi pour manger un bon velouté courgette-basilic.


Comme vous le savez, il y a treize panneaux entre le parking et le lac, mais celui-ci attire toute mon attention au vu des serpentines que l’on observe en bas.
Je ne m’attarde pas, car il me reste vingt minutes avant d’arriver à la voiture et 2h45 de route pour rentrer donc goooo.


C’est à 15h37 que je suis de retour au parking du Laus.

Je stoppe l’enregistrement du parcours sur l’application AllTrails, je change les chaussures et je dis au revoir à ces beaux paysages qui ont su me laisser des souvenirs que je n’oublierais jamais.

Je suis venu seul pour faire cette randonnée, mais je tiens à remercier mon cousin Greg qui m’a conseillé de venir faire le Pelat et sans lui, je n’aurais pas pu découvrir le cœur du parc du Mercantour.
C’est maintenant l’heure de reprendre la route et la prochaine rando proche d’ici sera aux lacs de Lignin.
Merci à vous d’avoir lu cet article que j’ai pris plaisir à écrire.
À bientôt pour un nouvel objectif.


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