La cime de la Bercha (Sur les hauteurs d'Auron)

Publié le 16 août 2024 à 01:19

Auron est une station de sports d'hiver, créée en 1937 et située à 1 600 m d'altitude, sur le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Tinée, dans le département des Alpes-Maritimes 

et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Auronais.

Cet ancien village d'alpage du Haut Haut Pays niçois, autrefois grenier à blé de Saint-Étienne-de-Tinée, est aujourd'hui une dynamique station d'hiver et d'été, à environ 1h30 de route de Nice, au cœur du massif du Mercantour, à proximité du parc national du même nom.

Le sommet le plus haut et le plus proche de la station est la cime de Las Donnas, culminant à 2 474 mètres d'altitude.

Le domaine skiable s'échelonne de 1 250 mètres à 2 450 mètres d'altitude et s'étale sur 135 kilomètres de pistes faisant de lui le plus grand du département des Alpes-Maritimes.


Mes photos:

 

Caractéristique de ma randonnée:

Date: 13 août 2024

Commune: Auron (06)

Parcours: 10,090 km

Durée totale: 3 h 54

Durée de déplacement: 3 h 17

Dénivelé positif: 694 m

Point haut: 2 274 m

Point bas: 1 580 m

Retour au point de départ: Oui

Niveau de difficulté: Difficile

Informations:

Petite randonnée à l'ombre des mélèzes par endroit.

Je conseille de démarrer la rando vers 8 heures, afin de pique-niquer dans la forêt lors de la descente.

Il y aura de superbes endroits pour manger à l'ombre.

A savoir que mon parcours a été modifié juste après être arrivé au sommet.


Voici l'histoire de ma randonnée:

 

Ah les vacances !
Après avoir passé deux jours dans la vallée du Champsaur, au-dessus de Gap puis quatre jours dans la vallée de la Tinée, c’est sur Auron que je viens faire une nouvelle randonnée en compagnie de mon oncle et de ma marraine.
J’avais freiné sur la randonnée pour des raisons de santé, mais maintenant tout à l’air stable donc me revoilà parti sur les sentiers.
J’avais repéré la cime de la Bercha la dernière fois que j’étais venu et ne voulant pas rester enfermé au chalet, nous sommes partis au cœur de la station de ski d’Auron pour une nouvelle aventure.
Il est environ 7h30 quand nous partons du hameau pour rejoindre le point de départ de cette belle balade.


Après s’être garé à côté du cinéma et après s’être équipés, nous commençons l’ascension par les rues du village jusqu’à apercevoir au loin la cible du jour, la cime de la Bercha.


Quelques mètres plus loin, mes oreilles furent soudainement captivées par un murmure apaisant, un son qui se distinguait clairement du silence environnant.

C'était le bruit d'un cours d'eau, mais il avait quelque chose de particulier, une intensité et une vivacité qui rappelaient celle d'une cascade.

Le tumulte des eaux se brisant sur les rochers résonnait dans l'air, apportant une fraîcheur et une énergie inattendues.

Ce simple son transformait l'atmosphère, comme si la nature elle-même voulait me guider vers ce lieu caché.


Toujours plus haut, une vue sur les pistes de la station s’offre à nous.
J’identifie avec Peakfinder le sommet de Las Donnas, point culminant de la station et le sommet du Colombier, lieu où j’aurais pu aller rejoindre des ami(e)s à midi.


Après avoir quitté les chemins goudronnés pour nous engager sur un sentier plus sauvage, nous pénétrons dans une sublime forêt de mélèzes. Leurs aiguilles douces filtrent la lumière du soleil, créant une ambiance paisible.

Par moments, la forêt s'ouvre sur de petits pâturages verdoyants, où l'herbe danse doucement sous la brise, s’ajoutant au charme de ce lieu enchanteur.

Après quelques pas seulement, alors que nous avançons en silence, le balcon naturel de la cime de la Bercha réapparaît majestueusement derrière les arbres.


Nous continuons à monter, profitant du doux parfum de dame Nature jusqu’à faire une petite pause en ce lieu magnifique.
Je me retourne, puis je vois ces montagnes que je connais bien.
On y voit le mont Ténibre, un sommet que j’aimerais bien conquérir !
Un peu plus à droite de celui-ci, la montagnette de Rabuons me rappelle de bons souvenirs.
Il y a le lac de Rabuons juste en dessous et j’y avais été avec une amie et son fils, il y a quelques années de cela.

7 heures de marche pour près de 1500 mètres de dénivelé positif.

C’était génial mais sportif.
Bon, ne traînons pas, il faut repartir, car j’ai un sommet à gravir.


Lors d’un faux plat, je repère de belles plantes que je vais confondre avec les carottes sauvages.
J’utilise l’application Picture This Plant pour analyser celle-ci et j’apprends que c’est une Achillée Millefeuilles.
Nommée ainsi (Achillée) en référence au héros de la mythologie grecque Achille, qui se serait servi de cette plante pour guérir ses blessures et celles de ses soldats, l'achillée millefeuille est une plante à faible odeur camphrée.

Récemment, cette plante serait devenue une source de colorant naturel servant à teinter la laine.


Plus d’informations en cliquant sur l’image.


Le sommet, ou plutôt le « balcon de la Bercha » apparaît à nouveau derrière les arbres.
Il y a encore du chemin à faire avant de crier victoire.
La pointe que l’on voit sur la photo n’est que le balcon de la Bercha, alors que le sommet final est juste derrière, caché.


En avançant sur le sentier, nous arrivons dans un nouveau pâturage, ouvert et lumineux.

Là, devant nous, se dresse le balcon de la cime de la Bercha qui est imposant, offrant une vue à couper le souffle.

Le ciel est d'un bleu limpide, et le beau temps est au rendez-vous, baignant le paysage d'une douce lumière.

Cette météo parfaite nous permet de savourer pleinement ces moments magiques, dans ce lieu où la nature semble nous offrir son plus beau visage. C'est un instant de pure sérénité, où l'on se sent en harmonie avec l'immensité qui nous entoure.


Sur la gauche, Las Donnas et les pistes de ski réapparaissent à nouveau.

Et dire que des amis sont là-bas.


Après une montée courte mais raide, nous faisons une nouvelle petite halte histoire de profiter de cette nouvelle vue.
J’espère que la suite de la montée va bien se dérouler, car le plus dur est à venir.


Quelques petites minutes passent, mon regard se pause sur le sentier en contrebas, des randonneurs arrivent à grands pas et le sommet est de plus en plus près.
Je me retourne vers celui-ci et on y voit la croix qui est petite d’ici, mais grande quand je serais sur place.


La pente est à environ 63% d’inclinaison, il faut pousser sur les jambes pour arriver à la croix.
Mon oncle ouvre la marche, suivie de ma marraine. Moi, je suis en dernier, car je m’arrête beaucoup pour faire les photos et profiter de la vue.


Ah !
Voilà une plante qui a attiré toute mon attention.
Voici une joubarbe des toits.
Aussi connu sous le nom : Artichaut bâtard, Herbe du tonnerre
Adapté à la sécheresse, au soleil brûlant, ainsi qu'aux hivers glacés de sa région montagneuse native en Europe du sud, joubarbe des toits est capable de se développer partout et de survivre à tout. Cultivé depuis des siècles sur les toits des maisons européennes, on a longtemps pensé que la plante possédait le pouvoir de dissuader la foudre et les éclairs de tomber. Les jeunes joubarbes se développent autour de la plante mère, ce qui lui vaut son nom alternatif de "Poule et poussin".


Plus d’informations en cliquant sur la photo.


Dernier petit effort avant d’arriver à la croix du balcon de la Bercha.
Let’s goooooo.


Et voilà, la croix… check !
J’en profite pour identifier les sommets environnants, dont la tête de l’Enchestraye, qui était le plus haut sommet que j’avais conquis jusqu’à ce que je fasse le mont Chaberton.
La vue sur Auron et la vallée de la Tinée est magique mais l’objectif du jour n’est plus très loin.
On profitera un peu plus au sommet.


Ah !
Voilà une photo que j’aime bien faire, car elle indique bien le balcon.


Nous y sommes enfin : au sommet de la cime de la Bercha, dominant fièrement les pistes de ski d'Auron. La montée a été exigeante, mais la récompense est à la hauteur.

Devant nous, une vue à 360° s'étend à perte de vue, dévoilant la splendeur des montagnes environnantes.

Le regard se perd dans l'immensité, chaque détail du paysage captivant notre attention.

Non loin de là, le vallon de Demandols apparaît, avec ses reliefs austères et dénudés, presque lunaires, contrastant avec la verdure alentour.

Je peux maintenant dire : « Cime de la Bercha… check ».
Une étape marquante, gravée dans nos mémoires, au cœur de ce décor grandiose.
Il est maintenant l’heure de redescendre en quittant le sentier qui est prévu de base sur AllTrails.


L’arrivée du télésiège disparaît petit à petit alors que je découvre ce coin de la station.

Je ne savais même pas que l’on pouvait skier de ce côté.

Comme quoi, on en apprend tous les jours.
Nous avons donc coupé à travers champs afin de rejoindre le chemin qu’empruntent les véhicules de la station pour aller au bassin ou bien au sommet.


Cette descente se fait rapidement tant tôt à l’ombre des arbres, tant tôt sur un chemin très caillouteux.

Nous y croisons des randonneurs et des VTT.
Sur la gauche, la commune de Saint Etienne de Tinée se montre enfin.


Quelques minutes plus tard, je propose de dévier par un petit morceau de forêt jusqu’à rejoindre un pâturage où nous étions déjà passés.


Plus loin, je me dis que je n’ai pas assez pris de plantes en photos, donc j’identifie celle-là et j’apprends que c’est « Caille-lait jaune ».
Le caille-lait jaune est une plante très commune qui doit son nom au fait qu’elle était utilisée pour faire cailler le lait lors de la confection de certains fromages auxquels elle donnait également une coloration jaune pâle et un léger parfum de miel.


Plus d’informations en cliquant sur la photo.


Encore et toujours avec mon petit rituel !
Je prends souvent une photo d’un arbre avec la marque jaune, pour dire que l’on est sur le bon chemin.
Nous avions pris un sentier différent de celui qui était prévu sur l’application AllTrails.


Ah, ce moment où j’ai pris la photo de ce Cirse Laineux.
Il y avait un papillon dessus qui butinait.

C’était certainement un Tircis, un papillon marron.
Je voulais le photographier, mais visiblement, il ne voulait pas.

Quand j’ai regardé la photo… pas de papillon. Dommage.


Près du Puy d’Auron, des voix retentissent.
Serait-ce des randonneurs ?
Eh bien non !
Deux groupes de personnes sont là pour pique-niquer à l’ombre des mélèzes.
Il est vrai que l’endroit est idéal pour passer un bon moment en famille ou entre amis.


Quelques lacets plus bas, nous retrouvons ce panneau que nous avions vu à l’aller sans en suivre la direction.
Nous prenons donc à droite pour rejoindre Auron.


Cette dernière photo montre Auron, Las Donnas et les pistes.
Il reste environ cent mètres de sentier à parcourir avant de retrouver la route, puis plus tard, la voiture.

Aujourd’hui, les remerciements vont à ma marraine et à mon oncle, car ils m’ont accompagné et ils m’ont permis de passer quelques jours dans la vallée de la Tinée.
Merci aussi à mon cousin qui m’a également accueilli au hameau et quand nous faisions la rando, lui, il faisait celle du col de l’oreiller.
À très vite pour une nouvelle aventure.


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