La pyramide de Falicon et la grotte de Ratapignata (Un mystère Niçois non élucidé)

Publié le 31 août 2024 à 20:45

La pyramide de Falicon et la grotte du ratapignata font partie des monuments les plus énigmatiques de la Côte d’Azur sur lesquels le mystère continue de planer.

Ce site historique classé du patrimoine azuréen est un lieu privilégié des touristes, amateurs de randonnée ou avides de surnaturel.

 

Découverte par un avocat italien au 19e siècle :

Les origines de cette grotte dite de ratapignata ("chauve-souris" en niçois) et de la pyramide qui la surplombe font l’objet de multiples théories et alimentent de nombreux fantasmes.

La cavité doit son nom à la colonie de chauve-souris qu’elle abriterait. Elle est découverte en 1803 par un avocat italien, Domenico Rossetti, passionné d’archéologie et d’écriture en vacances sur la Côte d'Azur.

Subjugué par la grotte, notamment par ses concrétions calcaires, il s'en inspire pour écrire un poème en trois parties composé de 1 300 vers.

 

Cliquez sur la photo ci-dessus pour plus d'informations.


Mes photos:

 

Caractéristique de ma randonnée:

Date: 30 août 2024

Commune: Falicon (06)

Parcours: 4,710 km

Durée totale: 1 h 35

Dénivelé positif: 164 m

Point haut: 514 m

Point bas: 350 m

Retour au point de départ: Oui

Niveau de difficulté: Facile

Recommandations:

⚠️ ATTENTION ⚠️ 

Ne vous aventurez pas dans la grotte tout seul, surtout sans avoir vu le plan de celle-ci. Je n'ai pas pris le risque d'aller vers la deuxième chambre. Soyez prudent.


Voici l'histoire de ma randonnée:

 

Après deux longues heures de route pour venir retrouver Michel à Nice, puis vingt minutes de route de chez Michel au point de départ de la randonnée, nous voilà enfin arrivés. 

La randonnée s'annonce courte, mais chaque pas que nous ferons nous rapprochera un peu plus de l'inconnu.

Après quelques minutes de rando, nous arriverons sur un lieu aussi mystérieux qu'intrigant, où le passé et le présent semblent se fondre dans une atmosphère lourde de secrets.

Nous serons devant la fameuse pyramide de Falicon, une énigme architecturale nichée dans la nature, et la grotte de Ratapignata, un antre sombre et inquiétant qui a longtemps attisé la curiosité des aventuriers.


Nous commençons la rando un peu plus bas que prévu, car il est interdit de se garer près du point de départ.

Il y aura des places de parking le long d’un mur, sur votre droite, à environ 200 mètres du sentier.

Une fois préparer et AllTrails activé, nous montons jusqu’à la barrière puis nous rejoignons cette balise numéro 728 et nous suivrons le tracé un court instant à l’ombre des pins.


Les arbres nous abandonnent rapidement pour laisser place à une végétation relativement basse, mais dense.

Face à nous, se dresse le Mont Chauve

(870 mètres d’altitude).

J’aurais bien aimé aller là-bas, mais je manque de temps.


Arrivés à la balise N°727, nous prenons la direction de Château Renard.


Nous entamons une courte, mais ardue montée, où chaque pas semble plus lourd sous un soleil implacable.

La chaleur se fait écrasante, réverbérée par les pierres sèches de la garrigue niçoise qui nous entoure.

Le parfum intense du thym et du romarin emplit l'air, tandis que la végétation méditerranéenne semble presque figée sous cette chaleur écrasante. Chaque effort nous rapproche un peu plus de la pyramide, où une brise bienveillante nous attend peut-être.


En cours de montée, Michel s’arrête, puis admire la vue sur Nice et notre chère mer méditerranée.
Bon, j’avoue que je ne suis pas fan de mer, mais plutôt de montagnes.

Mais nous sommes d’accord que c’est quand même beau ?
Vous en pensez quoi ?


Peu de temps après, ces ruines apparaissent.
J’ai fait des recherches comme pour tout, mais je n’arrive pas à avoir des informations sur ces ruines.
Si quelqu’un à des infos sur ça, je suis preneur.


Derrière les ruines, nous empruntons le sentier qui mène à la pyramide, toujours dans cette végétation dense.

La pyramide n’est absolument pas indiquée sur les balises donc le tracé AllTrails est très utile.
Je sens que notre objectif du jour n’est plus très loin, les battements du cœur s’accélèrent à l’idée de découvrir ce lieu si mystérieux.


Selon la carte, nous ne sommes plus très loin de la petite pyramide de Falicon.

L'excitation monte à mesure que nous avançons à grands pas, impatients de découvrir ce lieu chargé de mystères.

Tout à coup, entre les arbres, elle se dévoile enfin : la pyramide apparaît, petite et énigmatique.

Le souffle coupé par l'émotion, nous réalisons que nous avons réussi, que nous avons trouvé cet édifice mystérieux.
Fiers de notre découverte, je ressens une montée d'adrénaline.

Mais l'aventure ne s'arrête pas là.

Sous cette pyramide, cachée dans les profondeurs de la terre, se trouve la grotte de Ratapignata. L'idée de pénétrer dans ses sombres recoins et d'explorer ses mystères inconnus nous emplit d'une impatience irrésistible.

Nous sommes prêts à plonger encore plus loin dans ce voyage hors du commun.


Cette petite pyramide, bien qu'incomplète, conserve toute sa majesté.

Même avec un morceau manquant, elle reste un véritable joyau niché au cœur de la garrigue niçoise, témoin silencieux de siècles passés.

Sa silhouette énigmatique émerge fièrement parmi la petite végétation, marquant un lieu empreint de mystère.
Sans tarder, nous nous équipons de nos lampes torches, l'excitation palpable.

Le moment est venu de pénétrer dans les entrailles de la terre, là où la grotte de Ratapignata nous attend.

L'obscurité qui se profile sous la pyramide nous appelle, promettant des découvertes et des frissons.

Nous sommes prêts à plonger dans ce monde souterrain, impatients de révéler ses secrets cachés.


Face à l’entrée de la grotte, j’observe en douceur la profondeur de celle-ci.
Des échelles sont fixées ainsi que des mains courantes afin de permettre de descendre en toute sécurité dans un lieu où niche peut-être des chauves-souris. Suspense !

 

(En 1901, Jules Gayet dessinera le plan de la grotte)

Cliquez sur le plan pour plus d'informations


Michel ouvre la marche, équipé de la frontale, pendant que je tourne vite le début de ma vidéo TikTok que je vous invite à aller voir en cliquant sur les boutons en bas de page.
Il est maintenant l’heure de descendre dans les entrailles de la terre, où normalement les énergies sont puissantes sous les pyramides.
Je serre les fesses en espérant que les échelles tiennent le coup sinon ça va être galère pour ressortir, voir impossible.


Arrivés au bas de l’échelle, je jette un œil vers le fond de la première chambre de la grotte.

On y aperçoit la deuxième échelle alors que la colonne sort de l’obscurité.

(La colonne est une stalactite qui ne fait plus qu’une avec une stalagmite).
Prudence, le sol est glissant.


Un léger petit coup d’œil vers l’entrée de la grotte s’impose, car chaque recoin est beau à voir.

Au moment où je fais la mise en page de cet article, je regarde bien la photo de la sortie de la grotte et je me dis: "Tiens, l'ouverture de la grotte a la forme du logo du héros Batman".

Logo ci-dessous.

Sommes-nous dans la planque de ce héros masqué?


Michel, déjà en bas, dégaine son téléphone afin d’immortalisé ma descente dans cette première chambre.

Pourvu que je ne me casse pas la figure.


Let’s go !
Doucement, mais sûrement !
L’échelle ne touche pas le fond donc on y va tranquilou pour aller dans cette seule et unique chambre que l’on pourra visiter, car la veine qui mène à la deuxième chambre est dangereuse à prendre sans équipements.


Voici la colonne…


… Puis dans notre exploration de la grotte, nous sommes tombés sur des escaliers que nous ne pouvions finalement pas emprunter.

Et heureusement !

Car ces marches ne mènent absolument nulle part. Les maçons ont visiblement décidé de s’arrêter en plein milieu du travail, peut-être pour aller déjeuner... et n’ont jamais repris le chantier !

Résultat : des escaliers qui montent… et finissent en cul-de-sac.

Comme quoi, parfois, le chemin non emprunté est celui qui évite les surprises les plus inutiles !


Dans un endroit si magique et mystérieux à la fois, des « crétins » viennent taguer les parois, et même les colonnes comme celle-ci.

Quelle honte !
Et le respect ?

Ggggrrrrrr !!


Sur la photo, on peut voir le passage qui mène à la deuxième chambre de la grotte.

Un détail qui saute aux yeux : ce passage semble avoir été conçu pour des créatures nettement plus minces que moi.

À bien y réfléchir, si je m’y aventure, je risque fort de finir coincé comme un bouchon dans le goulot d'une bouteille de vin !

Autant dire que je préfère garder mon confort… et éviter de devenir un élément permanent de la décoration souterraine.


C’est l’heure de remonter et sur la photo, je tiens à préciser que je ne suis pas en train de faire un

« dab », même si ça y ressemble un peu.

Je suis simplement en train d'essayer de grimper en toute sécurité, avec un peu moins de style, mais beaucoup plus de prudence.

Après tout, mieux vaut arriver au sommet sans se casser la figure, quitte à sacrifier quelques points sur l’échelle du cool !


Je vous invite à cliquer sur la photo pour savoir ce qu’est un DAB pour ceux qui ne connaissent pas.


Alors là, voici ce qu’il y avait entre les deux échelles.
Je serais curieux de savoir ce que c’est et à l’heure actuelle, je galère à trouver des informations.


Après être sortis de la grotte, je m’empresse d’aller au-dessus de la pyramide afin d’identifier les quelques montagnes du coin, mais aussi de profiter de la vue.
Quelques instants après, nous rebroussons chemin jusqu’au prochain croisement et ensuite, on passera dans la cambrousse afin de retrouver un sentier praticable.


Une fois sur le bon sentier, le mont Chauve nous fait de nouveau face.
Ah si j’avais eu le temps…
Je suis venu trop tard à Nice.

Snif snif.


Bon, par rapport au tracé initial, nous avons pris un raccourci qui ne rallonge pas.
Soit on montait sur le mini sommet que l’on voit sur la photo précédente (celle du mont Chauve), là où il y a un pilier pour les lignes électriques, soit on prenait la piste de la conduite de gaz.
C’est donc par la piste de gaz que nous redescendons, mais impossible de résister à l’envi d’analyser les sommets d’en face.

Merci Peakfinder.


Sur cette photo, à flanc de colline, on y voit une

« sculpture » d’un gros papillon, mais aussi d’un cavalier.
Sur le coup, je pensais que c’était un parc ouvert au public.
Après de longues minutes de recherches sur Internet, sur maps, et même sur les réseaux sociaux, il semblerait que ce soit une pépinière.
Cette randonnée, bien qu’elle soit courte, elle m’aura donné du fil à retordre au niveau recherche.


La salsepareille

Cela ne vous rappelle rien ?

Souvenez-vous, c’est la nourriture préférée des Schtroumpfs, les personnages de la bande dessinée créée par Peyo !

Sous ses airs sympathiques, la salsepareille est tout de même une liane très envahissante dont vous aurez du mal à vous débarrasser.

À moins que vous préféreriez garder dans votre jardin ses jolies feuilles en forme de cœur et ses petites fleurs dont les papillons raffolent.

À vous de voir !


Cliquez sur la photo pour plus d’informations.


Nous terminerons cette belle petite rando par une vue sur Nice et la Méditerranée.

 

Mille mercis à Michel pour cette exploration de la pyramide et de la grotte sur la commune de Falicon.
Ce fut un réel plaisir de partir à l’aventure dans les entrailles de la terre et sur les terres « niçoises ».
Il ne me reste plus que 2 h 20 de route pour rentrer chez moi.
À très bientôt pour une nouvelle aventure


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Merci.

 

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Commentaires

Mous
il y a 16 jours

Une belle petite randonnée, avec un peu de spéléologie ! Toujours intéressant comme d'habitude ! Merci David